Record Historique : Plus de 4000 Licenciés en Vendée !
La Vendée vient de franchir un cap historique en dépassant la barre des 4000 licenciés de tennis de table, un exploit jamais atteint auparavant et ce, dès la fin octobre 2024.
Cet engouement pour le ping peut largement être attribué aux performances remarquables des frères Lebrun et de Simon Gauzy, médaillés de bronze aux Jeux Olympiques de Paris. Le championnat d'Europe remporté par Alexis Lebrun le 20 octobre 2024 à Linz en Autriche et le titre de vainqueur du WTT Champions à Montpellier ce dimanche 27 par son frère Félix, vont très certainement renforcer cette ferveur.
Avec cet afflux de licenciés, il est essentiel de fidéliser les nouveaux adhérents en étant attentif à leurs besoins. Offrir des services de qualité et encourager les jeunes à participer aux nombreuses compétitions organisées par le comité de Vendée seront cruciaux. De plus, nous constatons le retour en force "d'anciens joueurs" sur les tables, témoignant de la dynamique positive du tennis de table vendéen.
Merci pour votre implication dans cette réussite. C’est tous ensemble que nous devons continuer à faire grandir cette passion pour notre sport !
comite.tt.85@maisonsportsvendee.com
Cette phrase vous l’avez peut-être déjà entendue dans votre salle de ping !
Alors sans pour autant vous détailler mon CV et ma vie complète, il me semble en effet important de vous présenter rapidement qui je suis, notamment pour les personnes qui ne me connaissent pas, ou peu !
Je m’appelle Adrien Cardineau, j’ai 37 ans, marié et père de famille. Je commence le Ping en Minime 1 au club de Nesmy ou j’y passe 7 saisons en côtoyant différents entraineurs diplômés ou bénévoles (Vincent Lebard, Stéphane Routhiau, Emmanuel Gapaillard, Vladimir Chaplain). Après avoir passé ma formation « pilote » avec Tony Seymour lors de mes années « Juniors » je m’investis bénévolement sur l’entrainement des plus jeunes joueurs.
Par la suite je mute au club de La Roche sur Yon, qui m’offre la possibilité de jouer à plus haut niveau, et continue à entrainer bénévolement le club de Nesmy. Etudiant en STAPS, je passe mes formation 35TK, Entraineur Fédéral avec Frédéric Lenoir, puis j’obtiens mon BEES 1° à l’âge de 20 ans.
Septembre 2008, à 21 ans je me lance réellement dans l’aventure en devenant l’entraineur principal du club de La Roche sur Yon. J’y passe 7 saisons sportives très enrichissantes en entrainant divers publics (baby ping, jeunes loisirs, jeunes compétitions, adultes loisirs, adultes compétitions). A son apogée l’équipe première masculine atteint la N2, quelques jeunes atteignent la N1 au critérium fédéral.
J’interviens également sur les stages proposés par le Comité de Vendée, et la Ligue des Pays de Loire destinés à l’élite départementale et régionale. Bénévolement je fais partie de la commission jeunes du comité de Vendée. Je poursuis ma formation professionnelle en obtenant en 2011 le DEJEPS.
Je continue parallèlement à intervenir dans d’autres clubs Vendéens qui me proposent des contrats à la saison pour entrainer les jeunes, parfois les adultes. (Nesmy, Aubigny, La Génétouze, Mouilleron le Captif, Nieul le Dolent)
Septembre 2015, n’ayant plus la même vision du Ping que mes dirigeants, je décide de stopper professionnellement, et en tant que joueur avec mon club.
Mon chemin croise alors la route de Marc Barré, président du club des Sables d’Olonne et directeur du Collège Pierre Mauger. Il me propose un poste de surveillant au collège et quelques heures en tant qu’éducateur sportif et joueur sur le club. J’accepte sa proposition, 6 années passent, j’ai épuisé mon quotat en tant que surveillant (l’éducation nationale autorise 6 années maximum les postes de surveillants)
2021 annonce un nouveau changement, je sors alors de ma zone de confort et me lance dans l’immobilier en micro entrepreneur. Toutefois je reste également éducateur sportif et joueur sur le club des Sables et du Château d’Olonne qui fusionnent.
Avril 2024 une nouvelle opportunité professionnelle s’ouvre à moi, puisque le comité de Vendée lance un appel à candidature pour le poste de CTD ; poste qui depuis de nombreuses années était dans « un coin de ma tête ». Je postule sans hésitations et suis retenu pour prendre mes fonctions au 1er Juillet 2024 ! C’est le début d’une nouvelle aventure !
Bien entendu cette présentation ne remplace pas une discussion en tête à tête et j’aurai plaisir à échanger avec vous dans une salle de ping !
A bientôt
Adrien Cardineau
CTD 85
Depuis l’entrée en lice du Tennis de Table au JO de Séoul en 1988, notre nation n’avait glané « que » deux médailles (l’argent en simple à Barcelone en 1992 pour JP Gatien, et le bronze à Sydney en 2000 en double pour la paire Gatien/Chila).
Si nous avions des gros espoirs de médailles après notre titre de vice-champion du monde par équipe à Busan emmené par les frères Lebrun, rien n’était joué pour la compétition la plus prestigieuse et donc la plus convoitée !
Retour sur cette édition EXCEPTIONNELLE des Jeux Olympiques de Paris 2024 !!!
Simple Garçons : Historique : Félix Lebrun décroche le Bronze Olympique !!! à seulement 17 ans…
Equipe Garçons : Simon Gauzy, Félix Lebrun, Alexis Lebrun, offrent à la France une seconde médaille de bronze ! Incroyable !
Premier tour contre la Slovénie, remporté 3 matches à 0 pour nos bleus, avec l’entrée en lice de Simon Gauzy dans la compétition, pour cette équipe de France « solide ».
Même scénario au tour suivant (1/4 de finale) contre le Brésil emmenée par Hugo Calderano, notre équipe réalise un sans-faute, victoire 3/0, et se hisse dans le dernier carré.
Demi-finale contre la Chine (la référence), notre équipe s’incline 3/0, score un peu sévère et qui aurait pu être différent si nous avions saisi les rares opportunités. Nous retiendrons la rencontre de Félix face à un Fan Zhendong impérial, Félix sauve 5 balles de match avant de s’incliner 3/1, quelle intensité ! quel niveau de jeu !
Petite finale pour la médaille de bronze contre le Japon : La paire Alexis Lebrun/Simon Gauzy domine le double et offre le 1er point à la France. C’est au tour de Félix de s’imposer 3/2 face à Harimoto avec un sang-froid incroyable, puisqu’il sauve 3 balles de match. La médaille semble se rapprocher mais le Japon recolle à 2/2 après la défaite d’Alexis face à Togami et de Simon face à Harimoto, malgré un niveau de jeu incroyable. Dernier match pour départager les deux équipes, Félix Lebrun contre Hiroto Shinozuka. Dans une ambiance irrespirable et devant un public déchainé, notre « Féfé » national nous offre la victoire et la médaille de Bronze ! C’est la délivrance, l’explosion de joie !
Simple Filles :
- Prithika Pavade : Défaite 4/0 en 1/16ème de finale contre Manika Batra (Inde) qui a su jouer juste tactiquement tout au long du match. Forcément ce n’était pas le scénario attendu pour notre jeune joueuse, qui disputait ses deuxièmes J.O, mais à seulement 20 ans il y aura d’autres occasions pour briller dans un tournoi Olympique, à commencer par Los Angeles 2028.
- Jia Nan Yuan : Défaite 4/0 en 1/8ème de finale face à la N°5 mondiale Hina Hayata (Japon), la marche était trop haute !
Equipe Filles : Prithika Pavade, Charlotte Lutz, Jia Nan Yuan
s’inclinent 3/2 en 1/8ème de finale contre la Thaïlande après une bataille acharnée.
Double Mixte : Alexis Lebrun et Jia Nan Yuan s’inclinent au 1er tour 4/2 face à la paire Lin/Chen (Taipei Chinois)
A noter également la belle performance de la Suède qui obtient deux médailles d’argent. Truls Moregardh en simple (qui écarte le numéro 1 mondial Wang Chuqin en 1/16ème de finale) et Moregardh/Karlsson/Kallberg pour l’épreuve en équipe.
L’Allemand Timo Boll, tire sa révérence à 43 ans, après une carrière hors norme ! 7 participations aux Jeux Olympiques dont 4 médailles, 8 fois champion d’Europe en simple, 5 fois en double, 7 fois par équipe, ex-numéro 1 mondial, ainsi que de nombreuses autres victoires sur des épreuves nationales, européennes et mondiales.
Si la Chine reste à l’heure actuelle la nation qui domine notre sport (5 médailles d’or sur les 5 épreuves présentes sur cette édition des J.O.) il semblerait que l’écart se resserre… Nos deux médailles de bronze de cette olympiade, la médiatisation de notre sport lors de cette édition, le niveau de jeu, la « Lebrun Mania », tous ces éléments laissent entrevoir de belles perspectives pour l’avenir sur le plan des résultats internationaux. Nous pouvons également espérer une ruée de nouveaux licenciés à compter de la rentrée ! A nous de bien les accueillir !
Adrien CARDINEAU
CTD 85
Une discipline sportive qui tient à se développer doit faire preuve d’initiative en proposant, hormis son traditionnel championnat, des moments de confrontation entre ses adhérents. La logique de notre activité, basée sur le duel, l’impose. La possibilité, pour nous, de faire évoluer 150 à 200 joueurs dans une salle doit être exploitée. Chaque échelon y trouvera ses avantages, pas toujours partagés, mais globalement au final, le tennis de table en sortira gagnant.
Echelon local : le Club
l’imagination d’une équipe dirigeante ne souffrant d’aucune contrainte particulière, il est aisé d’y organiser des manifestations diverses et variées. Les échanges de points n’étant pas réalisables à ce niveau, la liberté est totale. Ainsi, les liens de convivialité seront solidifiés en interne. La commune, propriétaire des locaux mis à disposition pourra témoigner du dynamisme ambiant. Le nombre de participants licenciés constituera le critère de réussite. On cherchera également à susciter de nouvelles adhésions pour les saisons futures. Néanmoins, il conviendra de bien choisir la date de la manifestation pour éviter la concomitance avec une épreuve départementale, pouvant concerner ses propres adhérents. Un éventuel choix cornélien sera ainsi contourné.
Echelon départemental : le Comité
La Vendée est bien placée dans ce domaine. L’offre compétitive notamment en jeunes et de surcroit le souci de la qualité organisationnelle fait notre force. Le fort taux (76%) de licenciation Compétition l’atteste. Pour faire face à notre exigence en la matière, il faut nous entourer d’un personnel en capacité de chapeauter nos épreuves. L’objectif premier est, non pas le bien-être de la table de juge-arbitrage, mais avant tout la satisfaction des joueurs. Cela passe par un nombre de parties convenable, un temps d’attente restreint, des horaires de fin de journée raisonnables et un classement limpide.
Pour obtenir tout cela, il n’y a pas de secret, « l’esclavage informatique » doit être banni de nos épreuves ouvertes, sans limitation à 16, 32, 48 ou 64 joueurs. C’est un gage de maintien de fidélisation du licencié. Factuellement, les chiffres valident les bienfaits de cette « politique ».
Echelons régional et national : la Ligue & la Fédération
La contrainte des déplacements et les coûts engendrés constituent un frein important. Ainsi, la proportion de pongistes concernés par ces niveaux est faible. Par contre, leur motivation est forte. Ils s’investissent dans des épreuves qualificatives par palier, départemental, régional et visent le « graal » national. Il est regrettable que la « carotte » représentée par ce mode de qualification soit de moins en moins mis en œuvre sur des épreuves amplement modifiées (titres régionaux, France jeunes) ou tout simplement abandonnées (interclubs régionaux, Bernard Jeu national).
La compétition est essentielle à la bonne marche du tennis de table. Les pongistes adorent cet aspect de la pratique. Même si l’air du temps nous impose un Ping dénaturé, on s’aperçoit que, quel que soit l’échelon, tout le monde se retrouve par contre autour des frères Lebrun, du club à la Fédération, et cherche à en tirer profit, consciemment ou pas. Tant mieux !
Maintenons donc à chaque niveau l’organisation d’une multitude de confrontations. Il faudra pour garantir la réussite, veiller à de nombreux détails : bonne information, diffusion large, conditions d’inscriptions simples, tarifs raisonnables (souvent prohibitifs), mise en œuvre efficace (JA courageux), convivialité minimum, récompenses correctes.
Si tous ces secteurs sont pensés, réfléchis, il n’y a aucune raison que l’activité pongiste périclite de façon inéluctable !
Tony SEYMOUR
du 22 au 24 mars 2024
Le club de Nîmes / Montpellier nous a gratifiés cette année d’une magnifique édition. Quelques éléments ont permis aux pongistes passionnés de se prendre au jeu d’une épreuve qui, selon les saisons, ne tient pas toujours toutes ses promesses.
1) Le niveau de jeu
La compétition étant placée dans le calendrier peu de temps après des mondiaux par équipes enthousiasmants, chacun espérait que le spectacle serait au rendez-vous. Il le fut, en garçons comme en filles ! La qualité des échanges proposés à différents stades de l’épreuve démontre bien que, actuellement, le tennis de table français franchit un palier et monte en niveau dans le sillage des frères LEBRUN.
2) L’incertitude
Il faut bien se rappeler que pendant les années SECRETIN (70 / 80) et GATIEN (90), le seul intérêt du championnat de France était de savoir qui serait 2ème sur la boite en fin de compétition. Désormais, si nos favoris sont présents, ils doivent réellement batailler pour arriver à l’ultime rencontre. Une finale AKKUZU / GAUZY n’aurait pas été illégitime ce 24 mars. En filles, même en l’absence de JIA NAN, peu de gens aurait parié sur Camille LUTZ, le titre semblant « réservé » à Prithika PAVADE. Il est sain dans une discipline individuelle comme la nôtre que la concurrence s’exerce entre les meilleurs. Cela suscite l’intérêt.
3) L’émotion
Elle fut présente et surtout affichée sans retenue. Le contexte particulier des 2 finales familiales a beaucoup joué sur ce plan. Chaque spectateur s’est senti concerné par les états d’âme des finalistes. Ces quatre pongistes sont, et c’est assez rare, globalement appréciés par la majorité des pongistes.
Tous les ingrédients nécessaires au succès d’une compétition nationale étaient réunis ce week-end du 22 au 24 mars. De plus, gage de réussite, la famille LEBRUN était à la manœuvre. La fédération va profiter de cette compétence pour mettre en place le premier WTT (tournoi international) en octobre prochain à Montpellier. C’est une bonne initiative d’organiser dans ce département de l’Hérault (1 250 000 habitants) seulement pourvu de 30 clubs, 824 loisirs, 1 032 compétiteurs (1 856), une épreuve de niveau mondial. Il faudra alors analyser à postériori les retombées en terme de licenciation. A suivre….
Tony SEYMOUR
Résultats des Vendéens :
V1 D
Lucie LUSSEAULT (Bouin) – 1/16° finale
Stéphanie BOURMAUD (Achards) – 1/16° finale
Sabrina ODEON (Bouin) – poule
Double V1 D
Lucie LUSSEAULT associée à Claire CLAVIER (Le Mans) – Championne de France
Stéphanie BOURMAUD associée à Coralie LALOUE (Mésanger) – 1/8°
Double Mixte
Stéphanie BOURMAUD associée à Fabrice VINCLAIR (Alençon) – 1/16°
Double V1 M
Cyril GRAIZEAU (St Hilaire de Loulay) associé à GUIBERT (Le Mans) – 1/8°
Double V2 M
Stéphane BROCHARD (Ferrière) associé à BILOUS (Courbevoie) – 1/2 finale
V1 M
Cyril GRAIZEAU (St Hilaire de Loulay) – Poule
V2 M
Stéphane BROCHARD (Ferrière) – 1/4 finale
Jean-Pierre LUSSEAULT (Bouin) – Poule
V3 M
Vincent VILLANOVA (Sables Vendée) – Poule
Rémi ROUSSEL (Sables Vendée) - Poule
V4 M
Gérard VRIGNON (Talmont St Hilaire) – Poule
BUSAN (Corée du Sud)
Du 16 au 25 février 2024
Cette épreuve est séparée des individuels depuis 1999 et se dispute tous les 2 ans. Pour les chinois, si tous les titres mondiaux sont importants, le « par équipes » est l’objectif premier. Leur dernier traumatisme majeur date de 1989 à Dortmund. Cette année-là, ils subissent une défaite cuisante (5/0) face à des Suédois au Zénith (WALDNER, APPELGREN, PERSSON) qui vont garder la main pendant les 2 éditions suivantes. A Tianjin en 1995, les chinois renverseront la table en gagnant les 7 titres en lice, ne laissant que des miettes aux autres dans une salle de 20 000 spectateurs déchainés. La Suède réitèrera néanmoins en 2000. Depuis, la Chine domine outrageusement. En Dames, la situation est encore plus nette.
Réflexions sur l’édition 2024
En Féminines, l’Inde au fil des tournois internationaux progresse et atteint les 1/8°. Les joueuses possèdent souvent du matériel en revers et s’en servent bien. En poule, SUN n°1 mondiale fait une contre énorme sur la n°155 indienne Ayhika MUKHERJEE. La Chine ne l’emporte que 3/2. La finale Dames Chine / Japon fut d’un niveau exceptionnel. Mima ITO (Japon) n°14 resta sur le banc pour jouer le rôle de coach. Miwa HARIMOTO, 15 ans, a confirmé ses capacités et sera très vite le fer de lance de la nation nippone. Hina HAYATA, gauchère, au déplacement ultra rapide en CD et la petite Miu HIRANO complétaient une équipe respirant la joie de vivre et de jouer, gros contraste avec les chinoises très « fermées » semblant en souffrance perpétuelle jusqu’au dernier point libérateur.
• L’Iran et l’Inde atteignent les 1/8° en Messieurs !
• CHUAN CHIH Yuan, bientôt 43 ans (n°5 mondial en 2003) a amené son équipe de Taïwan sur le podium en s’inclinant 1/3 contre l’équipe de France en demie (belle rencontre).
• La Suède est dans une période très creuse : défaite en 1/8° pour ses 2 équipes. C’est une déception chez les garçons.
• Le jeu en Revers, en service, remise, comme dans l’échange, semble être un coup préférentiel utilisé, et ce, de manière de plus en plus créative ; une évolution incroyable sur 3 ou 4 décennies !
• Pour les meilleures, le jeu féminin n’est plus spécifiquement féminin, comme il y a quelques années. Seule la puissance varie, pour le reste, c’est à peu de choses près, pareil et passionnant (Chine / Japon).
Les Français
L’histoire retiendra que pour la première fois, les deux équipes de France ont remporté une médaille sur la même édition. En 1997, si les hommes (GATIEN, ELOI, LEGOUT, CHILA, CHATELAIN) avaient réussi la même performance, les femmes, elles, s’étaient classées 17° (sur 77). On mesure donc aujourd’hui la dynamique de performance qui est manifeste au sein des 2 groupes.
FILLES : Jia Nan YUAN, Prithika PAVADE, Charlotte LUTZ, Camille LUTZ, Audrey ZARIF
Après une défaite étonnante en poule contre la Croatie (0/3) sans conséquence notable, fort heureusement, la réaction a été à la hauteur en 1/8°: 3/0 contre le Portugal. En 1/4 les allemandes qui n’ont pas tenté la carte jeune (Annett KAUFMAN) s’inclinent 2/3 pour la médaille. La demi-finale contre la Chine fut à sens unique, mais les françaises ont montré un niveau de jeu élevé face aux redoutables asiatiques. Le ping féminin français a dû gagner quelques adeptes.
GARCONS : Félix LEBRUN, Alexis LEBRUN, Simon GAUZY, Lilian BARDET, Jules ROLLAND
FINALE !!! Il faut bien reconnaître que l’on ne s’attendait pas à moins, en souhaitant de tout cœur une confrontation contre les rois du Ping. La rencontre fut palpitante. Après la défaite (0/3) infligée à Félix par WANG Chuqin, Alexis se rappelait aux bons souvenirs des supporters des réseaux qui l’avaient trop vite enterré depuis plusieurs mois. Il livra face à FAN Zhendong un match épique. La balle de match extraordinaire sauvée en 4ème manche par le numéro 1 mondial « doucha » tous ses espoirs et les nôtres. Puis, Simon GAUZY fit illusion sur la première manche, mais la marche était trop haute pour tenir 3 sets à un tel niveau. MA Long s’imposa au fil de cette partie. Quelle rencontre !
L’objectif de la saison est bien entendu fixé sur Juillet / Août 2024. La France peut raisonnablement envisager des résultats individuels marquants, qui entraineraient à la fois une vague de pratiquants supplémentaires et une considération différente de la discipline.
Tony SEYMOUR – C.T.D.
Moins de 10 ans
13 & 14 janvier 2024 à Caudry (Nord)
Pour la 3ème année d’existence de la compétition, après Chartres en 2022 et La Roche sur Yon en 2023, la fédération a désigné Caudry (Nord) pour organiser le TOP 16 National des moins de 10 ans le week-end dernier. Et, pour la 3ème année consécutive, la Vendée a obtenu une sélection !!!
Après Adélie GAUVRIT et Ezio LIAIGRE en 2022, Luu-Ly PHAN en 2023, c’est Clara SOULLARD (Ferrière) qui en terminant 6ème sur 16, se place sur le plan national dans les meilleures joueuses nées en 2014. Ce résultat, fruit du travail de fond effectué dans son club n’étonnera personne, tant sa domination en B1 G & F confondus, s’est clairement révélée sur la première phase de cette saison. Forte de qualités appréciables : discrétion et efficacité, CLARA devrait dans un avenir proche porter haut les couleurs de son club et du département de la Vendée.
Tony SEYMOUR - F.F.C.T.D.
Clara au TOP 85
06/01/2024
Du 20 au 28 mai 2023
A la fin, ce sont toujours eux qui gagnent !
Eux, ce sont ces chinois fantastiques qui, en garçons comme en filles, n’ont rien laissé aux autres nations lors de ces mondiaux. En remportant les cinq titres de cette épreuve majeure, ils dominent toujours outrageusement notre discipline. En hommes, FAN ZHENDONG déjà demi-finaliste en 2015 à SUZHOU, marque un peu plus son empreinte et confirme son statut de n°1 mondial.
Les japonais avec HARIMOTO en tête, n’arrivent pas à déloger les chinois de la plus haute marche. Le nombre de joueurs de niveau mondial est d’une telle densité dans ce pays qu’il est difficile de lutter. En filles, c’est le même phénomène, MIMA ITO (Japon) présentée comme un prodige de précocité en 2014, n’atteint pas aujourd’hui le dernier carré sur les épreuves majeures. Sa compatriote HINA HAYATA a semblé décrocher le graal en se qualifiant pour les demies, face à WANG YIDI (Chine) 21/19 à la 7ème manche ! Tous les espoirs des japonais reposent sur MIWA HARIMOTO (la sœur) 15 ans, absente sur ces mondiaux, qui promet, semble-t-il ?
Quant à nous français, laissons le temps à notre fratrie extraordinaire, d’éclore, et de tirer notre discipline vers le haut, le très haut niveau. Rien ne semble impossible.
Tony SEYMOUR – F.F.C.T.D.
1-SUN YINGSHA - Chine
2-CHENG MENG - Chine
3-CHEN XINGTON - Chine
3-HINA HAYATA – Japon
1-FAN ZHENDONG – Chine
2-WANG CHUQIN – Chine
3-MA LONG – Chine
3-LIANG JINGKU – Chine
1-CHEN MENG – Chine
1-WANG YIDI – Chine
2-JEON JIHEE – Corée
2-SHIN YUBIN – Corée
3-SUN YINGSHA – Chine
3-WANG MANYU – Chine
3-KIHARA MIYUU – Japon
3-NAGAZAKI MIYU – Japon
1-FAN ZHENDONG – Chine
1-WANG CHUQIN – Chine
2-JANG WOOJIN – Corée
2-LIM JONGHOON – Corée
3-OVTCHAROV Dimitrij – Allemagne
3-FRANZISKA Patrick – Allemagne
3-CHO DAESEONG – Corée
3-LEE SANG SU – Corée
1-WANG CHUQIN – Chine
1-SUN YINGSHA – Chine
2-HARIMOTO TOMOKAZU – Japon
2-HAYATA HINA – Japon
3-WONG CHUN TING – Hong Kong (Chine)
3-DOO HOI KEM – Hong Kong (Chine)
3-LIN SHIDONG – Chine
3-KUAI MAN – Chine
Initiative
Après avoir proposé un cycle pongiste aux écoles privées et publiques du secteur, l’éducateur a clôturé son intervention sur le temps scolaire en distribuant, via les directeurs, un prospectus simple et concis invitant les enfants à se rendre à la salle de ping le samedi 15 avril dans l’après-midi.
De leur côté, certains bénévoles, retraités, ont été sollicités pour diffuser des affiches signalant une opération portes ouvertes au club, dans les différents commerces alentours. Le jour J, après la mise en place d’une dizaine d’ateliers en compagnie de 4 Cadets du club, les premiers enfants ont commencé à pénétrer dans la salle spécifique, un peu intimidés, mais au début seulement. Très vite, l’envie de tout tester les a fait voyager d’ateliers en ateliers sous les yeux de leurs parents. Le Président, présent pour l’occasion, assure pleinement son rôle : le relationnel. Expliquant tour à tour le fonctionnement et la philosophie de sa structure, assurant la tenue du bar, il gratifie chaque enfant au moment du départ d’un petit cadeau maison estampillé aux couleurs du club.
Voilà donc une des méthodes simples utilisée par St Hilaire de Loulay, l’un de nos meilleurs clubs formateurs pour attirer de jeunes adhérents. L’étape suivante consistera à accrocher les enfants dès les premiers pas dans la structure, former leurs parents au fonctionnement du ping vendéen. Puis il s’agira de suivre physiquement ces jeunes pousses dans leurs débuts, lors des compétitions proposées par le comité de Vendée. Au cours de ce long cheminement, beaucoup de personnes du club, de profil différent, auront posé leur pierre à l’édifice pour le développement du Tennis de Table.
Tony Seymour – F.F.C.T.D.
A l’instar de Teddy Riner pour le judo, chaque discipline a besoin d’un champion pour exister aux yeux des non-initiés. En ping, après avoir bénéficié du talent de Jacques Secrétin dans les années 70 et de Jean-Philippe Gatien dans les années 90, une fratrie semble désormais nous tirer vers le haut.
En quelques mois, Alexis (2003) et Félix (2006 – prise porte-plume) ont bousculé la hiérarchie nationale et surtout internationale. Les fils de Stéphane (1974) considéré comme un surdoué en jeunes à son époque, mais qui ne s’est pas vraiment révélé en seniors ont, de loin, dépassé leur père.
Depuis bien longtemps, les instances fédérales indiquent qu’il n’existe pas qu’un seul « chemin » pour atteindre le haut-niveau. Dans les faits, on sait qu’il vaut tout de même mieux rester sur la route balisée si l’on veut espérer bénéficier de conditions avantageuses pour progresser. Peu importe pour le clan LEBRUN qui a créé sa « petite entreprise » pongiste familiale autour des 2 frères. Grâce à l’association de talents motivés dans différents domaines pour « accompagner » (pour une fois ce terme a un sens) Alexis et Félix, le résultat est fulgurant. Ca marche ! Tous 2 finalistes aux France de la semaine dernière, c’est surtout sur le plan international qu’ils s’illustrent au fil des semaines. Les asiatiques les prennent désormais très au sérieux.
L’apport de ces 2 joueurs sur le Tennis de Table de base est intéressant sur plusieurs points : ils représentent à la fois le travail, la pugnacité, une confiance énorme dans leur capacité, une détermination affichée quel que soit l’adversaire et son pays d’origine. Ils nous embarquent avec eux, plus rien n’est impossible. En contrepartie de cette domination montante, les discours restent simples, posés et ne révèlent aucun égo démesuré. On ne peut leur reprocher qu’une seule chose : ne pas avoir de sœur pongiste !
Tony SEYMOUR – F.F.C.T.D.
Déplacement aux Minicom’s (du 25 au 27 octobre 2022)
Cette épreuve inscrite au calendrier fédéral (comme aiment à le rappeler le Comité 28 et la Ligue Centre Val de Loire) s’est déroulée à Barjouville. Les conditions de jeu étaient similaires à 2019, lors de l’édition précédente où la Vendée ne s’était pas distinguée par ses résultats. La composition de la délégation 2022 pouvait faire espérer du positif, car nos jeunes, sans être individuellement très forts, semblaient, sur le « par équipes » sur une moyenne haute. Malheureusement la veille du départ Luu-Ly PHAN (2013) s’est trouvée en délicatesse avec son genou et n’a pu défendre ses chances dans sa catégorie. Ceci a clairement modifié nos objectifs à la baisse, car la compétition par équipes se trouvait également compromise.
Les individuels débutaient le mardi et d’emblée, nous avons pu constater la « fragilité » de la table de juge-arbitrage nous ramenant vers les mauvais souvenirs de 2014 à Blois. La sono, de piètre qualité n’arrangeait rien à l’affaire. Sur le plan sportif, les résultats étaient très modestes et décevants, une certaine agressivité nous faisant défaut. Nous n’obtiendrons aucun podium en simple.
Le « par équipes » commença le mercredi très en retard bien entendu, la présence trop prononcée des J.A. ralentissant l’entame des rencontres. Le déjeuner que j’avais eu le malheur de réserver pouvait être qualifié d’irrespectueux, pour rester très poli. Le manque de délégations complètes (12) nous envoyait directement en 1/4 de finale. Il n’y avait donc que 3 rencontres à disputer. Nous avons perdu dès la première, face à l’Ille-et-Vilaine, rencontre qui aurait pu tourner à notre avantage en double garçons et en 2013 filles. Pour la place 5/8 le Val de Marne sera plus solide, et pour finir, après un 2ème déjeuner aussi « succulent » que le premier, le Loiret aura raison de la Vendée au « set-average », le jeudi après-midi.
En résumé, parce qu’il faut appeler un chat, un chat, il y a beaucoup de griefs sur différents aspects à reprocher à l’organisation. Au regard des frais engagés, est-il bien raisonnable d’y retourner ?
Le point positif restera pour Cyril Graizeau, Harmonie Benoist et moi-même des moments partagés avec une petite équipe vendéenne bien sympathique. Chaque participant a, je pense, en dépit des conditions, acquis un peu plus d’expérience dans la pratique de notre activité.
Adultes :
Harmonie BENOIST (arbitre)
Tony SEYMOUR (salarié départemental, BE2)
Cyril GRAIZEAU (BE1)
Enfants de gauche à droite :
Noam AMOR (Sables Vendée)
Evan GELE-FORT (Herbiers)
Adélie GAUVRIT (Aizenay)
Clara SOULLARD (Ferrière)
Ezio LIAIGRE (St Hilaire de Loulay)
Luu-Ly PHAN (Ferrière)
Comme souvent après un tour de critérium fédéral, on me rapporte des faits concernant un respect très approximatif de la règlementation !
1. NON, il n’est pas autorisé d’arrêter un échange en considérant que l’on a gagné parce que l’adversaire a prononcé un mot en renvoyant la balle ! Donc, la légende : « tu as parlé, donc j’ai gagné » est bien une légende !!!
2. OUI, il est toujours obligatoire depuis 1987 de lancer sa balle à 16 cm de hauteur minimum avant de servir. Cette règle doit être respectée du Poussin (travail de coordination) jusqu’au Vétéran 5 même s’il ne joue pas en « Nationale » !!!
La transition d’un jeu vers le sport s’effectue par la mise en place de règles élémentaires et incontournables. La loyauté, l’honnêteté, représentent des valeurs qui doivent aller de soi, lors de la pratique en compétition, et ce, de la D5 au niveau national.
Tony Seymour – C.T.D.
Le 18/10/2022
Cette épreuve majeure qui s’est déroulée du 30 septembre au 9 octobre 2022 en Chine regroupait 60 équipes. Nos résultats n’ont pas été brillants, l’écho dans les médias a, par conséquent, été très faible. Les françaises ont perdu en 1/8° de finale contre la Slovaquie sans que Prithika Pavade n’ait eu l’occasion de se distinguer réellement. Les garçons perdent en 1/4 de finale contre l’Allemagne, comme en poule. Néanmoins, l’équipe n’a pas démérité car elle est en totale reconstruction. Les frères Lebrun se sont fait remarquer de façon très prometteuse. Avec eux, rien d’impossible, leur culot rafraîchissant repousse les limites. En 1/4 Félix – 16 ans, dispose de Dang Qiu – n°9 mondial et champion d’Europe en titre ! Cette confiance tire vers le haut le reste du groupe. Jules Rolland, moins connu du grand public, a plutôt bien assumé son statut de n°3 dans l’équipe. La présence de Simon Gauzy aurait pu nous donner un résultat plus performant … ou pas ! En effet, l’Allemagne était aussi privée de ses numéros 2 et 3. Elle termine néanmoins finaliste.
Bref, pour nous français, un vent de fraîcheur manifeste s’est levé et devrait nous permettre rapidement d’obtenir la consécration médiatique que nous espérons depuis le titre mondial de Gatien en 1993.
Concernant la Chine, le niveau de jeu est toujours ahurissant. En filles, ce fut une véritable balade de santé. En garçons, en fait, la finale s’est déroulée en demi. Le Japon est la seule nation qui les a fait un peu vaciller. Harimoto est le seul joueur à avoir battu le n°1 mondial Fan Zhengdong.
L’homogénéité des chinois a fait le reste. La finale fut disproportionnée, les allemands ne pouvaient pas espérer mieux que cette deuxième place pour laquelle la France aurait signé des 2 mains en début de mondial.
Tony Seymour – C.T.D.